
Qui Est Le Fils D’isabelle Aubret – Jacques Brel, Jean Ferrat, Louis Aragon… L’œuvre d’Isabelle Aubray, connue pour la poésie et les paroles sincères de ses chansons, notamment « C’est beau la vie », a marqué tous les esprits. Thérèse Coquerelle, qui sera bientôt connue sous le nom d’Isabelle Aubret, est non seulement une gymnaste talentueuse mais aussi une bobineuse (elle remporte le championnat de France en 1952).
Elle montre également un talent naturel pour le chant. Avant de faire un retour triomphal sur la scène olympique en soutien à un concours au début des années 1960, elle se produit dans des orchestres. Il fait ses débuts dans le milieu au cabaret Fifty-Fifty à Paris, grâce à Bruno Coquatrix, le gérant de la salle, qui l’a remarquée.
Autre rencontre charnière pour Isabelle Aubret : celle avec le découvreur de talents Jacques Canetti, qui lui fait découvrir, entre autres, Edith Piaf et Charles Aznavour. Son agent artistique, Maurice Vidalin, lui fait enregistrer ses 45 premières tournées. “Un premier amour” a remporté le concours Eurovision de 1962.
Rencontre avec Ferrat
La même année, elle entame une amitié avec Jean Ferrat, qui lui écrit la chanson “Deux enfants au soleil”, et cette amitié ne durera jamais. De plus, il lui offre le premier concert de sa tournée.
Jacques Brel aux JO met en scène Isabelle Aubret, décidément très recherchée. Elle est aux côtés de Sacha Distel en 1963.
Elle reçoit par ailleurs un appel de Jacques Demy et Michel Legrand, qui travaillent sur “Les parapluies de Cher bourg” et pensent qu’elle obtiendra le rôle principal. Du moins pour Isabelle Aubret, qui aura besoin de quinze interventions chirurgicales et d’années de rééducation après un tragique accident de la route, le projet n’aboutira jamais.
“C’est beau la vie” de Jean Ferrat est l’inspiration du retour du chanteur à la chanson en 1964. Un album qui lui rapportera beaucoup d’argent d’ici un an. Isabelle Aubret, toujours en rééducation, est une formidable force de courage et de témérité dans la première d’Adamo en 1965.
Un artiste dévoué
Après avoir terminé troisième à l’Eurovision avec “La Source” il y a trois ans, on entend la chanteuse chanter aux côtés de Félix Leclerc à Bobino en mai 1968, alors qu’elle avait déjà terminé le concours. Les représentations ont été annulées en raison de l’attaque perpétuelle contre un commissariat situé près de la salle. Quoi qu’il en soit, Isabelle Aubret entreprend une tournée à travers l’Hexagone et l’Europe en 1969.
Le musicien n’avait toujours pas fini de se produire en Algérie, au Canada ou à Cuba au début de la décennie suivante. Tout comme “The Partisan” en 1969, son album “CAsa forte” de 1971 était largement ignoré à la radio et à la télévision. Ses amis d’extrême gauche semblent le tenir en haute estime parmi les programmeurs et les présentateurs. Ce ne sera pas en 1973 qu’Isabelle Aubret enregistre son album “Le soleil est dans une orange” et fait son retour sur scène, cette fois à Bobino. “Berceuse pour une femme” (1977) et “Une vie” (1978) seront les deux prochains albums.
La Nouvelle catastrophe
Un terrible accident de trapèze la prive à nouveau de ses jambes en 1981, alors qu’elle s’apprête à conclure une tournée en ex-URSS, au Japon et au Maroc. Le retour dans l’arène, accompagné de sa ténacité connue, sera possible après une longue convalescence. Alors qu’elle sort “Le monde chante” en 1984, “1789” d’Alice Dona et Claude Lemesle l’année suivante la catapulte à nouveau sur le devant de la scène.
En 1986, elle est physiquement prête à entreprendre une nouvelle tournée, notamment en ex-URSS. Un an plus tard, son album “Vague à l’homme” et sa prestation olympique sont tous deux des succès. La scène parisienne, qu’elle affectionne beaucoup, l’accueille de nouveau pour la sortie de son nouvel album “Vivre en flèche” en 1990.
Environ un an plus tard, dans son album « In love », elle rend hommage aux standards anglais en les interprétant au Petit journal MontparNasse, où le public applaudit sa décision. L’artiste continue alors de rendre de plus en plus hommage aux auteurs classiques. Elle chante la poésie de Louis Aragon en 1992, suite aux honneurs décernés à Jacques Brel en 1984. Sur son album “Coups de coeur” de la même année, elle chante en duo avec Serge Gainsbourg, Henri Salvador et Charles Trenet.
Après avoir sorti “C’est le bonheur” en 1993 et entamé une nouvelle tournée à l’Olympia, Isabelle Aubret rend hommage à Louis Aragon en 1996 en lui consacrant tout un spectacle. Deux ans plus tard, elle rend à nouveau hommage à Jacques Brel. Elle fera même une performance au Québec. Finalement, en 1999, c’est la ville lumière qui l’inspire. “Parisabelle” est son CD où elle interprète des morceaux classiques à la manière d’un hommage à Paris.
De retour en 2001 avec “Le paradis des musiciens” et de nouveau en 2006 avec un album éponyme mettant en vedette Claude Lemesle, Michel Legrand et Catherine Lara, elle continue de sortir des albums à intervalles de quelques années. Isabelle Aubret entretenait une belle amitié avec Jean Ferrat; elle fêtera ses 84 ans le 27 juillet prochain. Pendant près d’un demi-siècle, la chanteuse de La Montagne et la gagnante de l’Eurovision ont été les meilleures amies.
Isabelle Aubret fête ses 84 ans ce mercredi 27 juillet. Jean Ferrat, que la chanteuse considère comme l’homme de sa vie, a vécu longtemps une belle histoire d’amitié avec elle. Pour près de cinquante ans, les deux musiciens ont été amis. Elle a été profondément secouée par la mort de l’artiste. Lui et Isabelle Aubret continueront d’interpréter la poésie d’Aragon devant le grand public.
En 1961, Jean Ferrat lui demande de chanter “Deux enfants sous le soleil” et lui confie la première étape de sa tournée. “Je venais d’un milieu ouvrier, mes opinions politiques étaient plus radicales que les leurs. Pour l’harmonie et l’unanimité, j’étais là. ” Cependant, tout comme Brel, il s’est passionné pour mon parcours, ma mère et ma pauvre éducation en le Nord”, expliquait-elle sur RFI en 2011.
Un début de carrière difficile
Isabelle Aubret devait jouer le rôle principal des Parapluies de Cherbourg, mais ce premier accident survient deux semaines avant le début du tournage. Catherine Deneuve finit par prendre sa place. “Voilà, pour ma vie, c’était un désastre”, a déclaré Isabelle Aubret. En effet, le chanteur n’a jamais été parent. Un drame en partie basé sur cet événement. En 2016, elle explique au Parisien qu’elle avait subi son premier accident et que les hommes de son histoire n’avaient pas voulu l’accompagner.
Après une nouvelle blessure grave en 1982, sa carrière s’effondre encore. Elle a décidé d’exécuter une dangereuse routine de trapèze lors du gala de l’Union des artistes. Malheureusement, elle tombe et se casse les deux chevilles. À ce stade, la chanteuse doit effectuer une période de rééducation de deux ans avant de pouvoir à nouveau se produire en public. Pour moi, la clé a toujours été d’avoir une vision optimiste.
Le musée en l’air m’a toujours gardé debout, c’était mon secret, elle confiait au Parisien. Un cri de foi qui a guidé sa carrière. L’inoubliable interprète de la marionnette titulaire des années 60, créée par Cécile Aubry, évoque son rôle de vie à l’occasion du 18 décembre, sortie du film de Nicolas Vanier Belle et Sébastien.
Présent sur la banquette du café était Medhi, qui est 57 ans aujourd’hui. Il se souvient avec tendresse de la série télévisée de 1965 écrite et produite par sa mère, Cécile Aubry, qu’il a appréciée jusqu’à sa mort prématurée en 2010. Il évoque également le rôle du chasseur que Nicolas Vanier lui a confié dans sa version de Belle et Sébastien.
Fils d’un pacha marocain, Mehdi El Glaoui est toujours inondé de courriers de fans évoquant l’histoire d’amitié entre le petit Sébastien (qui avait alors six ans) et sa chienne blanche. L’humoriste, passionné de moto et de judo, réside désormais à Biarritz tout en gardant le moulin de son enfance dans l’Essonne.
Lorsqu’il a quatre ans, sa mère Cécile Aubry lui propose un rôle dans la série télévisée Poly.
Dans la préface de La Belle Histoire de Sébastien, récemment parue, l’enfant de la radio écrit : « Ma mère ne se contentait pas d’être l’auteur de mes jours ; elle a fait de moi l’acteur d’une existence qu’elle écrivait et mettait en scène comme moi. grandir.” (Michel Lafon).
Alors qu’il n’a que quatre ans, Cécile Aubry le choisit dans Poly, une série télévisée sur un garçon et son poney. Son fils révèle avoir eu des antisèches lors du tournage, mais insiste sur le fait que son père et lui se sont bien entendus et qu’il rend hommage à son coach dans un livre.
Medhi n’a pas quitté les plateaux ; en 1973, il apparaîtra également dans Le Jeune Fabre aux côtés de Véronique Jannot. Avant de tourner dans des publicités et un court métrage Première Classe, aux côtés de Francis Huster, André Dussolier et du mannequin Beth Todd (1985), il assiste Yves Robert dans Courage fuyons, mettant en vedette Jean Rochefort et Alain Corneau.
Cette année-là également, Medhi se produit dans une production théâtrale en tournée de “Comment devenir une mère juive en 10 leçons” aux côtés de Marthe Vilallonga. “Le vrai métier d’acteur, c’est sur scène”, pense-t-il.

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